Adolf Hitler (1889-1945)

 

Né en 1889, et issu d'une famille de paysans et de petits fonctionnaires (son père était douanier), il fut orphelin à l'âge de quatorze ans. Il suivit sa scolarité à Linz et, élève médiocre, quitta l'école en 1905, à la suite d'une maladie, sans obtenir son baccalauréat. Il resta toute sa vie un autodidacte et un dilettante dans tous les domaines. Féru de peinture, il nourrissait des rêves d'artiste et partit pour Vienne se présenter au concours d'entrée de l'Académie des beaux-arts où il échoua par deux fois. Il passa cinq années de bohème à Vienne, occupant ses journées à la lecture d'auteurs pangermanistes et antisémites (Gobineau, Vacher de Lapouge, H.S Chamberlain mais aussi Gustave le Bon, Schopenhauer et Nietszche). Passionné de politique, le jeune Hitler prit conscience, dans cet État multinational où le contact était constant avec tant de non-Allemands (Polonais, Serbes, Hongrois), de l'acuité du problème des nationalités et découvrit sa haine des sociaux-démocrates et des juifs, que le climat antisémite régnant à Vienne ne fit qu'encourager. Quand il quitta Vienne, en mai 1913, pour Munich, il portait déjà en lui, à vingt-quatre ans, une forte dose de haine et de ressentiment. Le 3 août 1914, après la déclaration de guerre, Hitler s'engagea dans l'armée bavaroise. Deux fois blessé, décoré de la Croix de fer, il ne dépassa pourtant jamais le grade de caporal, ses supérieurs n'ayant qu'une confiance toute relative en ses aptitudes au commandement. À la suite de la défaite de l'Allemagne, en 1918, Hitler retourna à Munich, alors en proie à l'agitation révolutionnaire conduite par Kurt Eisner, qui fut assassiné en février 1919. Militaire jusqu'en 1920, Hitler attira l'attention d'officiers (dont le capitaine Röhm qui dirigea plus tard les sections d'assaut du parti nazi, les SA) de la Reichswehr qui firent de lui un commissaire politique chargé de l'éducation et de la propagande, avec pour mission de lutter contre la propagation des idées pacifistes et démocratiques au sein de l'armée. En septembre 1919, sur ordre de ses supérieurs, il rejoignit le parti nationaliste des ouvriers allemands, qui ne comptait que quelques dizaines de membres, et ne tarda pas à en devenir le tribun désigné. En février 1920, il rebaptisa ce mouvement Parti national-socialiste des ouvriers allemands (parti nazi) et en fut élu président et maître absolu (Führer) en 1921. De 1922 à 1923, il multiplia le nombre des adhérents à son parti, qui atteignit le chiffre de cinquante-six mille membres, et  entraîna avec lui ses alliés, les forces bavaroises de Kahr et de Lossow et les corps francs du général Ludendorff dans un soulèvement insurrectionnel contre la République de Weimar, en profitant du mécontentement provoqué par l'occupation de la Ruhr. Le putsch de la Brasserie (8 et 9 novembre 1923), pendant lequel il se proclama chancelier d'un nouveau régime autoritaire, fut un échec total mais lui permit, au cours du procès qui suivit son arrestation, de faire connaître son nom et ses idées dans toute l'Allemagne. Il fut condamné à cinq ans de détention. Pendant son incarcération qui ne dura en fait que huit mois, il rédigea le premier tome de son autobiographie-programme, Mein Kampf (Mon combat), ouvrage dans lequel il exposait l'ordre nouveau qu'il entendait imposer à l'Europe. Relâché à la suite d'une amnistie générale en décembre 1924, il réorganisa son parti sans que n'interfèrent les autorités de Weimar dont il avait pourtant essayé de renverser le gouvernement. Malgré une interdiction de tenir des réunions publiques pendant deux ans, Hitler trouva des capitaux, créa les SS (SchutzStaffel, en français «!échelon de protection!») avec quelques fidèles (Himmler, Goebbels, Goering) et, méditant les leçons du putsch manqué de Munich, se prépara à la conquête du pouvoir par la voie légale. Lorsque éclata la grande crise économique de 1929, il en attribua l'origine à un complot juif et communiste, explication qui séduisit de nombreux Allemands à nouveau confrontés à la misère, quelques années seulement après le traumatisme de la défaite de 1918. Profitant du désarroi de la population et de la montée du chômage, promettant une Allemagne forte et du travail pour tous, Hitler attira des millions d'électeurs et remporta d'importants succès électoraux : de douze sièges aux élections de 1928, le NSDAP obtint cent sept députés au Reichstag (le Parlement allemand) en 1930 et deux cent trente en juillet 1932. Hitler fut nommé chancelier d'un gouvernement de coalition par Hindenburg, le 30 janvier 1933, et arracha dès le début une des positions clés du gouvernement en appelant Goering au ministère de la Défense. Malgré des crises occasionnelles, il imposa sa dictature par étapes successives : en mars 1933, après la dissolution du parti communiste qui suivit l'incendie du Reichstag qu'il avait lui-même fomenté, il obtint les pleins pouvoirs pour quatre ans par un vote où seuls les sociaux-démocrates s'abstinrent!; en avril 1933, la Gestapo (Geheime Staatspolizei, en français «!police secrète d'État!») fut créée, et Hitler entreprit alors de mettre en œuvre le programme d'épuration raciale qu'il avait exposé dans Mein Kampf. Enfin, en juin 1933, une loi d'habilitation lui permit d'imposer une prestation de serment à l'administration et au pouvoir judiciaire, d'interdire les syndicats et tous les partis politiques, à l'exception du parti nazi. Au sein de son propre parti, il réduisit toute opposition et n'hésita pas à sacrifier les SA de Röhm pendant la «!nuit des longs couteaux!» (30 juin 1934) afin de s'assurer le soutien et la loyauté de l'armée.

Hitler échappa à plusieurs tentatives d'attentats organisées par ses plus proches collaborateurs, qu'il élimina impitoyablement (Ludwig Beck, Wilhelm Canaris, Claus Von Stauffenberg). Dans les derniers mois de la guerre, il jeta l'Allemagne toute entière dans la guerre, réquisitionnant vieillards et adolescents pour les envoyer au front. À partir du mois de novembre 1944, il se réfugia dans le bunker souterrain de la chancellerie de Berlin. C'est de là qu'il dirigea les ultimes opérations militaires sur le Rhin et dans la Ruhr et qu'il attendit l'arrivée des troupes alliées. Enfin, le 30 avril 1945, alors que les Russes progressaient dans Berlin en ruine, Hitler se suicida d'une balle dans la bouche (ou dans la tempe) en compagnie de sa compagne, Eva Braun, qu'il venait d'épouser la veille, après avoir désigné comme successeur Goebbels puis l'amiral Dönitz.

 

 

Heinrich Himmler (1900-1945)

 

Né en 1900, il entre au NSDAP après des études d’agronomie, et participe au putsch de la Brasserie. Il devient chef de la SS en 1929. Il s’occupe de la formation de l’élite de la nouvelle Allemagne. Himmler est également l’architecte de la « Solution finale » et procède à de nombreux déplacements de populatiob. Il est nommé ministre de l’Intérieur en 1943. Malgré ses liens forts avec Hitler, il tentera de prendre contact avec les Alliés en 1945. Il sera finalement désavoué et démis de ses fonctions par Hitler. Himmler se suicide en mai 1945.

 

 

 

 

 

 

Joseph Goebbels (1897-1945)

 

Né en 1897, il fut l'un des principaux lieutenants d'Hitler, responsable de la propagande au sein du IIIe Reich. Il obtint un doctorat de philosophie. Il rejoignit le parti national-socialiste en 1922 adhérant à l'aile gauche du parti conduite par Georg Strasser, dont il se détacha en 1925 pour se rapprocher d'Hitler. En 1926, il fut nommé gauleiter, et fonda le journal officiel national-socialiste Der Angriff. Élu au Reichstag en 1928, il se révéla un orateur exceptionnel. Il se fit alors le chantre d'une haine extrêmement violante contre les Juifs et contre tous les autres groupes «non-aryens», tels les Slaves. Nommé ministre de la Propagande et de l'Information dès 1933, il mit la main sur la radio et sur l'ensemble des institutions culturelles afin de servir l'idéologie nazie. En 1944, Hitler le chargea de la direction totale de la guerre. Le 1er mai 1945, alors que les troupes soviétiques prenaient d'assaut Berlin, il se suicida.

 

 

 

Franz von Papen (1879-1969)

 

Né en 1879 et diplomate, von Papen est membre du Zentrum. Il est Chancelier du Reich en juin 1932 et mène une politique ouvrant la voie au parti Nazi. Il démissionne en décembre 1932 et négocie avec Hitler la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par le leader nazi. Vice-Chancelier et ministre-président de Prusse en janvier 1933, il démissionne le 30 juin 1940 après la nuit des longs couteaux. Il est acquitté lors des procès de Nuremberg et meut en 1969.

 

 

Hermann Göring (1893-1946)

 

Né en 1893, il est un héros de la Première Guerre Mondiale pour ses exploits aériens. Il participe au putsch de la Brasserie en 1923. Après quatre années d’exil, il est élu député du Reichstag en 1928 et en devient le Président en 1932. Ministre prussien de l’Intérieur en Janvier 1933, il commande la police et la Gestapo de Prusse. Il est l’un des organisateurs de l’incendie du Reichstag et de la nuit des longs couteaux. Il commande l’armée de l’air en 1935. En 1936 il prépare économiquement l’Allemagne à la guerre. En 1938 il préside la confiscation des biens juifs en Allemagne et demande à la SS de persécuter les Juifs. En 1940 il tente de négocier un compromis avec le Royaume-Uni, mais c’est un échec, et celui de la bataille d’Angleterre va ternir son image auprès d’Hitler. Mais il Göring reste tout de même l’homme clé du régime, en particulier grâce à ses liens étroits avec les milieux industriels. En 1945 il dirige à Nuremberg la défense des accusés. Il est condamné à mort et se suicide en prison en 1946.

 

 

 

Rudolf Hess (1894-1987)

 

Né en 1894 il rejoint le parti nazi en 1920. Emprisonné après le putsch de la Brasserie en 1923, il devient le secrétaire privé d’Hitler. Faisant parti des proches du Führer, il devient à partir de 1933 le représentant d’Hitler comme chef du parti. En 1941 il tente de conclure un compromis avec le Royaume-Uni qu’il estime correspondre au souhait profond du Führer. Il est emprisonné puis transférer à Nuremberg où il est condamné à la prison à perpétuité. Il meurt en 1987.

 

 

 

 

 

 

 

Albert Speer (1905-1981)

 

Né en 1905, Speer fut l’architecte d'Hitler. Il adhéra au Parti national socialiste en janvier 1931 après avoir entendu un discours d'Hitler lors d'un rassemblement à Berlin. Son efficacité et son talent en firent l'un des favoris d'Hitler et lorsque celui-ci devint chancelier, en 1933, il confia à Speer de nombreuses commandes, dont la réalisation du stade de Nuremberg, où se tint le Congrès du Parti national socialiste en 1934. En 1942, Speer fut nommé ministre de l'Armement et de la Production de guerre, et utilisa une main-d'œuvre de travailleurs réquisitionnés et de conscrits pour construire des routes et des lignes de défenses stratégiques. À partir de 1944, se rendant compte que l'Allemagne allait perdre la guerre, il essaya en vain de convaincre le Führer de se rendre, et lorsque celui-ci donna l'ordre d'anéantir toutes les infrastructures d'Allemagne, il aurait même envisagé de l'assassiner. Au procès de Nuremberg, Speer plaida coupable pour crimes de guerre et fut condamné à vingt ans de prison; il purgea sa peine à Spandau. Ses Mémoires (1969) sont un précieux témoignage sur la période nazie.

 

 

 

Alfred Rosenberg (1893-1946)

 

Né en 1893, Rosenberg fut un théoricien nazi qui développa une mythologie raciste fondée sur la «vérité du sang aryen». Né à Reval (aujourd'hui Tallinn, en Estonie), de parents allemands, il rencontra Adolf Hitler et Ernst Röhm, en 1919, et rejoignit le nouveau Parti national-socialiste. En 1921, il fut nommé rédacteur du journal officiel du parti, le Völkischer Beobachter. Il publia de la propagande antisémite et anticommuniste, et écrivit le Mythe du XXe siècle (1930), où il tente de démontrer la supériorité raciale des Allemands sur tous les autres peuples. En 1933, Rosenberg dirige le service des Affaires étrangères du parti nazi. En mars 1941, il est nommé ministre des Territoires occupés de l'Est. Les exactions qu'il commit en URSS le firent condamner à mort pour crimes de guerre par le tribunal de Nuremberg. Il est exécuté en 1946.

 

 

 

 

Ernst Röhm (1887-1934)

 

Né en 1887 et officier de carrière. Il fut l'un des premiers compagnons d'Hitler et il commanda les SA (Sturmabteilung), ou sections d'assaut, la branche militaire du parti national-socialiste. Après l'échec du putsch de la Brasserie en 1923, il passa plusieurs années en Bolivie. À la demande d'Hitler, il revint en Allemagne en 1931 et fut de nouveau chargé de diriger les SA. Lorsque les nazis arrivèrent au pouvoir en 1933, Röhm insista pour que les SA obtiennent le contrôle de l'armée allemande, afin de créer une véritable armée révolutionnaire. Afin de rassurer l'armée et les industriels, inquiets de cet extrémisme, Hitler fit assassiner Röhm et les autres dissidents SA lors de la «nuit des Longs Couteaux», le 30 juin 1934.

 

 

 

 

 

 

 

Joachim von Ribbentrop (1893-1946)

 

Né en 1893, il fut l'un des principaux artisans de la politique étrangère du parti Nazi. Il fit carrière dans le commerce. En 1932, il rejoignit le parti national-socialiste. Malgré ce ralliement tardif, il gagna la confiance d'Adolf Hitler, séduit par la personnalité mondaine de Ribbentrop et résolu à utiliser sa connaissance du monde anglo-saxon. En janvier 1933, Ribbentrop accueillait dans sa maison les ultimes négociations pour la formation du premier gouvernement hitlérien. Dès l'arrivée au pouvoir du chef nazi, Ribbentrop pesa sur la politique extérieure allemande, fondant une officine parallèle, concurrente du ministère des Affaires étrangères et de la diplomatie traditionnelle. Le «!bureau Ribbentrop!» fut à l'origine de l'accord naval conclu, en 1935, entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne et qui permettait de fait le réarmement du pays.

Nommé ambassadeur à Londres, en août 1936, Ribbentrop, chargé de détendre les relations entre l'Allemagne nazie et la Grande-Bretagne, s'attira l'hostilité des Britanniques par une attitude méprisante et provocante. Nommé ministre des Affaires étrangères en février 1938, il s'affirma d'emblée partisan d'une politique agressive. Convaincu que la Grande-Bretagne n'entrerait pas en conflit contre son pays — ce que semblèrent confirmer les accords de Munich —, il s'employa à préparer la guerre. Ribbentrop négocia ainsi le renforcement de l'axe formé par l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Il fut également l'artisan du pacte de non-agression signé avec l'URSS en août 1939. Durant la guerre, il fut peu à peu mis à l'écart par Hitler. Au procès de Nuremberg, Ribbentrop fut reconnu comme l'un des responsables de la guerre, condamné à mort et exécuté en 1946.

 

 

Reinhard Heydrich (1904-1942)

 

Né en 1904, il fut le chef adjoint des SS (Schutzstaffel, «échelon de protection»), qui présida la conférence de Wonnsee, au cours de laquelle fut organisée «la solution finale». Entre 1922 et 1931, il servit dans la marine comme premier lieutenant de vaisseau, fut révoqué pour indiscipline, puis adhéra au parti nazi. Lorsque Hitler devint chancelier en 1933, Heydrich fut nommé chef de la police à Munich et fut responsable du camp de Dachau. Capitaine des SS dès 1934, adjoint d'Himmler, il dirigea le service de renseignements (SD). Il fut chargé de veiller à la soumission des pays conquis, ce qu'il fit avec un telle rigueur impitoyable que, en 1941, il fut nommé «protecteur du Reich» en Bohême et en Moravie. En cinq semaines, il fit exécuter 300 résistants tchèques. La brutalité de son action policière lui valut d'être surnommé le «Boucher». Le 27 mai 1942, alors qu'il roulait sur l'axe Prague-Berlin, des résistants tchèques firent sauter son véhicule; en représailles, les Allemands rasèrent complètement le village de Lidice et massacrèrent les habitants.

 

 

Erwin Rommel (1891-1944)

 

Né en 1891 et maréchal allemand,  il est célèbre pour ses victoires remportées dans le désert au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il rejoignit l'armée allemande en 1910. Plusieurs fois récompensé pour sa bravoure lors de la Première Guerre mondiale, il enseigna dans les académies militaires. Au cours de la poussée allemande en Manche en 1940, Rommel commanda la 7e division. Il fut promu lieutenant général l'année suivante et reçut la direction de l'Afrikakorps en Afrique du Nord. Grand tacticien de l'art militaire dans le désert, ce qui lui valut le surnom de «renard du désert», il mena son armée jusqu'à El Alamein en juin 1942, mais fut repoussé par Montgomery. Contraint de se replier, Rommel rejoignit l'Allemagne en mars 1943 avant la reddition finale de l'Afrikakorps. En 1944, alors qu'il avait acquis la conviction de la défaite de l'armée allemande, Rommel fut nommé à la tête du groupe d'armées B en France, mais il ne put résister au débarquement de Normandie et fut blessé. Accusé de complicité dans le complot du 20 juillet 1944 contre Hitler, il préféra s'empoisonner.

 

 

Karl Dönitz (1891-1980)

 

Né en 1891, amiral allemand, organisateur de la flotte sous-marine et successeur d'Hitler. Il servit comme officier sous-marinier pendant la Première Guerre mondiale, puis, après l'arrivée au pouvoir d'Hitler, supervisa la création d'une nouvelle flotte de sous-marins, malgré les clauses du traité de Versailles, qui interdisaient à l'Allemagne d'en posséder. Nommé commandant de la flotte, en 1936, il organisa l'offensive contre la Grande-Bretagne, faisant subir de lourdes pertes à la marine anglaise. Ses succès lui valurent de remplacer l'amiral Raeder au commandement en chef de la marine allemande en janvier 1943. À la fin de la guerre, il devint commandant militaire et civil de la zone Nord. En avril 1945, Hitler le désigna dans son dernier testament politique comme son successeur, président du Reich, ministre de la Guerre et commandant suprême. Dönitz entra en fonction le 2 mai 1945 et tenta de mettre en œuvre un plan de paix avec les Alliés, mais il dut accepter, le 7 mai, une reddition sans condition. Le tribunal de Nuremberg le condamna à dix ans d'emprisonnement.

 

 

 

 

Retour à l’accueil   І   Liberty Net   І   Contact   І   Nouveautés   І   Sondage   І   Liens