LA VICTOIRE DES ALLIES (1943 – 1945)

 

 

 

Le 10 juillet 1943 les anglo-américains débarquent en Sicile. Le régime de Mussolini s’effondre et ce dernier est arrêté sur ordre du roi Victor-Emmanuel III. Dès que les Alliés débarquent dans le sud du pays, Hitler envoit des troupes et un commando délivre Mussolini. La résistance allemande est extraordinaire (notamment grâce au terrain très montagneux), les armées alliées progressent très lentement : elles n’entrent à Rome que le 5 juin 1944 !

 

 

 

Hitler, conscient des difficultés de ses troupes sur le front soviétique, décide de se contenter d’un succès limité pour obliger Staline à signer la paix : ce sera la bataille de Koursk. La Wehrmacht attaque Koursk le 5 juillet 1943 où les Soviétiques ont amassé une quantité impressionnante de leurs troupes. 4 000 blindés soviétiques s’affrontent contre 2 700 blindés allemands. L’armée rouge se défend à merveille et prend le dessus sur les Allemands en détruisant leur réserve de blindés. La bataille s’achève le 15 juillet. Staline est en position de force, Hitler ne peut plus lui résister.

Dès la fin de la bataille de Koursk, Staline déclenche toute une série d’attaques auxquelles les Allemands ne peuvent résister. L’armée rouge avance de 800 km, reprend aux mains des allemands la capitale ukrainienne, Kiev.

Le 22 juin 1944 les Soviétiques lancent l’opération Bagration, détruisant à l’aide de l’aviation plus de 30 divisions allemandes autour de la ville de Minsk. L’armée rouge atteint le même jour Varsovie.

Les Soviétiques entrent par la suite en Roumanie, qui, paniquée, change de camp et déclare la guerre à l’Allemagne le 23 août (la conséquence pour l’Allemagne est la perte des champs de pétrole roumains, les chars allemands vont désormais tomber fréquemment en panne). Les Bulgares changent eux aussi de camp, ce qui facilite l’avancée des troupes soviétiques en Hongrie et en Yougoslavie. Par conséquent, les Allemands évacuent la Grèce où Churchill organise un débarquement pour éviter que ce pays ne tombe aux mains de Staline.

La Finlande, qui avait attaqué l’URSS lors du déclenchement de l’opération Barbarossa (22 juin 1941), signe la paix avec les Soviétiques. Sa résistance héroïque lui vaut de rester indépendante.

 

 

 

Staline n’avait pas cessé de demander à Roosevelt et Churchill d’ouvrir un second front à l’Ouest pour prendre les Allemands en sandwich. L’opération Overlord, la plus grande opération amphibie et aéroportée de l’Histoire en sera la démonstration :

Le 6 juin 1944, 5 800 navires, 10 000 avions et 100 000 hommes débarquent sur les plages de Normandie : les premières défenses allemandes sont vite détruites. De plus, ils ne vont pas envoyer de renforts tout de suite, et c’est là le succès des Alliés qui sont parvenus à faire croire aux Allemands grâce à une formidable opération d’intoxication que le gros des troupes alliées allait débarquer dans le Nord Pas de Calais, et que le débarquement en Normandie n’était qu’une diversion !

Malgré cela, la résistance allemande est remarquable puisque les Alliés n’avancent que lentement et difficilement. Paris est libéré le 25 août par les divisions du général Leclerc. De Gaulle défile sur les Champs-Élysées, acclamé par plusieurs centaines de milliers de parisiens.

Le 15 août, les troupes Américaines et les Françaises du Maréchal de Lattre de Tassigny débarquent en Provence. La résistance allemande est très faible et la jonction avec les troupes du Nord se fait rapidement. A partir du mois d’octobre toute la France sauf l’Alsace est libérée, mais les Allemands ont eut le génie de laisser des divisions dans les ports du Havre, Brest, Saint-Nazaire et Lorient et bloquent le ravitaillement allié ! Les troupes du Général Montgomery sont obligées de s’arrêter faute d’essence. Le front se retrouve bloqué à l’automne.

 

 

 

Hitler tente un dernier coup à l’Ouest : le 16 décembre 1944 il profite du mauvais temps qui contraint l’aviation alliée à rester au sol pour lancer une contre-offensive dans les Ardennes. L’objectif est Anvers, la principale base alliée. Les Américains sont surpris mais l’avancée des allemands est vite bloquée. Le beau temps revient dès Noël et permet à l’aviation alliée de regagner le terrain perdu. Au final, c’est une catastrophe pour Hitler : il a perdu 100 000 hommes et ses derniers blindés…

A l’Est, les Soviétiques reprennent l’offensive dès le 12 janvier 1945. La Pologne est libérée et l’Allemagne est envahie. En mars, l’armée rouge fait une pause à 80 km de Berlin. Les Anglo-Américains sont encore sur le Rhin.

En mars 1945 les occidentaux finissent par franchir le Rhin. Plus aucune résistance ne s’oppose à eux, ce qui leur permet de s’enfoncer facilement et rapidement dans tout le pays, mais Eisenhower ne veut pas risquer la vie de ses hommes lors de combats à Berlin. De plus, Roosevelt est mort le 12 avril et laisse donc ses troupes sans directives. Staline va en profiter pour prendre Berlin.

Berlin est encerclé en avril 1945. Les Allemands de tous âges sont envoyés dans les rues par les nazis pour se battre contre les Soviétiques. Les pertes humaines sont astronomiques. Le 30 avril l’armée rouge n’est plus qu’à 300 mètres du bunker d’Hitler qui se suicide. Le 25 avril les Américains et les Soviétiques opèrent leur jonction à Torgau, sur l’Elbe. Le 8 mai, l’Allemagne signe la capitulation sans conditions à Reims. La cérémonie est répétée le 9 mai à Berlin.

La guerre est finie en Europe.

 

 

 

MacArthur met plus de 18 mois pour conquérir les Philippines qui tombent en octobre 1944. Les derniers porte-avions japonais sont détruits rapidement. L’Américain Nimitz supervise des dizaines de débarquements faisant tomber les îles de l’archipel Japonais les unes après les autres, mais les pertes humaines sont immenses : les Japonais se battent jusqu’au dernier.

En juin les Américains sont enfin aux portes du Japon, mais plus de 20 000 hommes sont tués pour prendre deux îlots. Des milliers de Japonais se suicident plutôt que de se rendre.

C’est cette résistance qui décide le nouveau président des Etats-Unis, Harry Truman, à employer l’arme atomique. Le 6 août Hiroshima est bombardée, suivi par Nagasaki le 9 août. Début août l’URSS, sur la demande des Américains, a déclaré la guerre au Japon et envahi la Chine du Nord. Le 15 août l’empereur Hiro-Hito annonce la reddition de son pays. La capitulation sans conditions est signée le 2 septembre 1945.

La seconde guerre mondiale est terminée…

 

 

 

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